lundi 30 novembre 2009

Utilisation de cellules souches pour créer de la peau pour soigner les victimes de brûlures graves


pancement

Selon l'article du journal médical Lancet du 20 novembre 2009 des chercheurs français ont trouvé une nouvelle voie d'utilisation des cellules souches pour créer une nouvelle peau pour soigner les victimes de brûlures graves. Pour les auteurs cette nouvelle peau pourrait solutionner les problèmes de rejet auquels les patients brulés doivent actuellement faire face.

Depuis plus de 20 ans les patients souffrant de brûlures graves ont tiré bénéfice d'une technique qui utilise pour fabriquer de la peau au laboratoire les propres cellules épithéliales des patients. Cependant cette technique prend trois semaines et met ainsi les patients en danger de déshydratation et d'infection.

Pendant cet intervalle de la peau de cadavres est employée pour couvrir les blessures mais sa disponibilité est limitée et est souvent rejetée par le système immunitaire du patient. Des systèmes de filets artificiels ont également été utilisés; cependant leur usage n'est pas possible lors de larges brûlures car ils augmentent le risque de rejet et de transmission de maladies par le matériel contenu provenant soit d'animaux soit d'autres humains.

Dans leur travail les chercheurs ont reproduit les étapes biologiques qui conduisent à la formation de peau pendant le développement embryonnaire. Après avoir placé les cellules sur un filet artificiel pour les aider à constituer une couche de peau celle-ci fut greffée à des souris. La nouvelle peau, 12 semaines plus tard, avait une structure compatible avec la peau humaine.

Pour le Dr Christine Baldeschi, de l'institut français d'Evry pour la thérapeutique par cellules souches ( Institut National de la Santé et de la Recherche Médicale, University Evry Val d'Essonne ), qui a mené la recherche ces résultats sont prometteurs. Selon cet auteur la technique pourrait conduire à une utilisation sans limite de cette ressource pour remplacer de manière temporaire la peau des patients souffrant de larges brûlures en attendant les greffes de leur propre peau. Les chercheurs sont occupés actuellement à mettre sur pied une expérimentation humaine.

Pour plus d informations : http://news.bbc.co.uk/2/hi/health/8368976.stm

lundi 19 octobre 2009

Une pommade commune antidouleurs pourrait protéger le coeur lors d'attaques cardiaques

Une publication en septembre 2009 dans le journal médical Circulation, provenant de l'université de Cincinnati (USA), montre qu'une crème (zostrix) en vente libre appliquée sur la peau pendant une attaque cardiaque pourrait protéger le coeur prévenant ainsi ou réduisant les dommages cardiaques.

Les auteurs, conduits par le Dr Keith Jones, PhD du département de pharmacologie ont montré que l'application de capsaicine à des endroits spécifiques de la peau chez les souris déclenche des signaux nerveux qui activent des voies cellulaires de - pro-survie - dans le coeur protégeant ainsi ce muscle.

La capsaicine est un des composants du piment contenu dans des poivrons. Elle produit une sensation de chaleur. C'est également une substance présente dans plusieurs médicaments topiques utilisés pour le soulagement de douleurs temporaires. Selon les auteurs, la capsaïcine topique n'a aucun effet nuisible sérieux connu et pourrait être facilement appliquée dans l'ambulance. Si cette médication se révèle efficace chez l'homme elle aurait le potentiel de réduire les dommages ou la mort en cas d'occlusion des coronaires, réduisant de ce fait l'ampleur et les conséquences de la crise cardiaque.

Les chercheurs ont observé une réduction de 85 % de décès de cellules cardiaques lorsque la capsaicine fut utilisée. Ils ont également montré qu'une petite incision faite sur l'abdomen a amené une réduction de 81 %. Pour les auteurs la capsaicine et cette incision ont un effet neurologique similaire. Ce sont les effets cardio-protecteur les plus puissants enregistrés jusqu'ici. C'est une forme de cardio protection utilisant un stimulus peaucier activant la cardio protection longtemps avant que l'artère coronaire bloquée puisse être désobstruée. Pour les auteurs cette action pourrait être similaire à l'action de certains traitements par acupuncture.

Les auteurs mettent cependant en garde le public contre l'usage de la capsaicine sans que des études ultérieures soient conduites car on ne sait pas si ce traitement fonctionnera pour toutes les indications, chez tous les patients ni les modalités d'application. Néanmoins cette médication leur semble avoir un potentiel clinique énorme et pourrait par la suite sauver des vies.

source : medicms

dimanche 7 juin 2009

La pastèque comme Viagra naturel


La pastèque comme viagra naturel

© Monika Adamczyk - Fotolia.com

La pastèque produirait les mêmes effets que le Viagra et augmenterait la libido. Ce sont les conclusions d'une récente étude américaine, menée par des chercheurs de l'Université A&M du Texas.

«Plus nous étudions les pastèques, plus nous réalisons à quel point ce fruit est sensationnel, car il a plusieurs bienfaits naturels pour le corps. Nous avons toujours su que la pastèque était bon pour la santé, mais la liste de tous ses bénéfices s’allonge à chaque étude qui lui est consacrée», s’étonne le docteur Bhimu Patil, directeur du groupe de chercheurs.

Malgré qu'il soit composé à 92% d'eau, c'est dans les 8% restant que se trouve ses propriétés aphrodisiaques. C'est la citrulline qui permet de relaxer les vaisseaux sanguins comme le fait le Viagra. Il s'agit en fait d'un acide aminé que l'on retrouve dans plusieurs fruit, qui interagit avec les enzymes du corps humain pour les transformer en arginine, un vasodilatateur. La pastèque servirait également à traiter l’angine et la haute pression.

Pour bénéficier des mêmes effets que le Viagra il faut consommer l'équivalent d'un litre et demi de pastèque au quotidien.

Source: Vegetable & Fruit Improvement Center - Texas A&M University

lundi 13 avril 2009

Appareil de massage pour soulager la douleur


Certains d'entre nous souffrons du dos, et il y a beaucoup de façons pour soulager la douleur, le massage étant en haut de la liste, en plus de faire des exercices régulièrement, du stretching, et de maintenir une bonne position, ainsi que la pratique du Yoga.

Mais que se passe-t-il si vous êtes paresseux et que vous ne faites pas votre part ?

C'est là qu'intervient le "masseur" VertaBrate, qui se concentre sur les zones où les nerfs de la colonne vertébrale partent vers l'ensemble du dos, et qui devrait vous soulager, car c'est souvent là que la douleur démarre.

Il y a quatre modes de vibration pour un massage en profondeur.

Pour plus d'informations : http://www.yankodesign.com/2009/04/09/pain-in-the-back/

source : ubergizmo

dimanche 22 mars 2009

Consommation de sucre et vieillissement cellulaire

Des chercheurs de l'Université de Montréal viennent de démontrer que les cellules de levure dépourvues du gène codant pour un détecteur de glucose vivent aussi longtemps que celles ayant un régime faible en glucose. Cette découverte publiée dans la revue PlocS Genetics, propose une nouvelle explication de la relation directe qui existe entre le vieillisement et l'apport de calories.

Luis Rokeach, professeur de biochimie, et Antoine Roux, étudiant en doctorat, ont tout d'abord montré la corrélation existante entre l'augmentation de la durée de vie des cellules de levure et la réduction de leur régime en glucose. Ils ont ensuite testé si cette augmentation dépendait de la réduction de la capacité de la cellule à produire de l'énergie ou de la diminution des stimuli via les détecteurs du glucose.

Leurs travaux démontrent que les cellules incapables de consommer le glucose comme source d'énergie restent sensibles aux effets pro-vieillissement du glucose alors que la suppression du capteur de glucose augmente leur durée de vie. "Cette étude permet de lever un voile sur les relations entre les maladies associées au vieillissement et la surconsommation de sucre dans les régimes contemporains. Notre recherche ouvre la voie à de nouvelles stratégies thérapeutiques pour combattre les maladies reliées au vieillissement" déclare le professeur Rokeach.
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source : BE Canada numéro 350 (18/03/2009) -
Ambassade de France au Canada / ADIT -
http://www.bulletins-electroniques.com/actualites/58239.htm

mardi 17 mars 2009

Une crème de nuit, à quoi ça sert ?

Lorsque l'on a la peau sensible, sèche et la sensation d'avoir "la peau qui tire", les crèmes de nuit se révèlent indispensables rapidement. Avec l'âge, les textures de peau se modifient et bien souvent, une peau autrefois grasse se dessèche davantage, ce qui amène à l'utilisation d'un soin hydratant de jour ou de nuit. Les expositions au soleil, la pollution atmosphérique sont autant de raisons de réparer les agressions extérieures durant la nuit.

Il y a trois grandes classes de crèmes de nuit: les crèmes régénérantes qui accélèrent la production des cellules, les crèmes réparatrices qui sont là pour annihiler les effets des agressions extérieures et les crèmes anti-rides qui lissent la peau. Le principal effet d'une crème de nuit est l'hydratation de la peau. Les crèmes contiennent dans leur majorité des substances actives qui préviennent la déshydratation et protègent la tonicité du tissu en soutenant la production d'élastine et de collagène. Les cellules ont tendance à se régénérer durant la nuit, et les crèmes de nuit sont là pour leur donner un petit coup de pouce.

L'application se fait après le démaquillage et le nettoyage de la peau. Lorsqu'elle est propre et bien séchée, on applique la crème de nuit de manière circulaire sans oublier le cou. Il est conseillé de changer régulièrement de crème de nuit (principalement pour les crèmes anti-rides), car la peau s'habitue peu à peu et les principes actifs s'atténuent à la longue. Les personnes à la peau grasse peuvent utiliser une crème de jour, mais le contraire n'est pas vrai, car les crèmes de jour contiennent des filtres UV ce qui n'est pas le cas dans les crèmes de nuit. La protection contre le soleil ne serait donc pas suffisante.

Relax

De là à savoir si les rides sont atténuées par l'application quotidienne d'une crème de nuit anti-rides, la question reste ouverte. Cependant, le fait de se nettoyer le visage et d'y appliquer une crème de nuit est en soi un petit massage qui assouplit la peau. Le fait de se consacrer à soi durant quelques minutes le soir permet aussi de faire la cassure avec les petits ou gros stress de la journée. Les bienfaits du sommeil et du soin conjugués, vous vous éveillez avec une peau plus lisse et reposée, prête à attaquer une nouvelle journée. La preuve, c'est l'émergence actuelle de nouvelles crèmes de nuit axées sur la relaxation : elles sentent bon, elles sont fraîches et donnent une sensation de bien-être sur la peau. De la détente et rester zen, c'est tout ce qu'il nous faut, non?

Et comme toujours, de nombreux éléments périphériques jouent davantage encore que l'application quotidienne d'une crème de nuit : avoir une bonne hygiène de vie, manger sainement, augmenter la ration de fruits et légumes, éviter l'alcool et le tabac et faire de l'exercice auront un effet anti-vieillissement au moins aussi efficace sur la peau…

source : vivat

samedi 21 février 2009

Découverte d'un gène fondamental au vieillissement du cerveau

Pourra-t-on un jour freiner le vieillissement du cerveau et ainsi prévenir des maladies comme l'Alzheimer et le Parkinson ? Oui, à la condition d'établir la programmation génétique lié à la dégénérescence des neurones. Selon une étude publiée dans The Journal of Neuroscience, une équipe de chercheurs de l'Université de Montréal, de l'Hôpital Maisonneuve-Rosemont et du Lawrence Berkeley National Laboratory a effectué un pas de géant dans cette direction en identifiant le gène qui contrôle le vieillissement normal et pathologique des neurones du système nerveux central.

Le premier facteur de risque des maladies comme la dégénérescence maculaire, le Parkinson et l'Alzheimer est l'âge. Bien que plusieurs chercheurs essaient de mieux comprendre la génétique et la pathophysiologie de ces maladies, peu d'études se sont attaquées aux mécanismes moléculaires de base contrôlant le vieillissement neuronal.

Le Dr Gilbert Bernier, de l'Université de Montréal et de l'Hôpital Maisonneuve-Rosemont, a dirigé l'équipe qui a identifié une mutation chez la souris qui récapitule de façon hyper accélérée le vieillissement du système nerveux central et de l'œil. Les résultats démontrent que le gène Bmi1 est requis dans les neurones de la rétine et du cortex cérébral pour prévenir l'activation de la voie p53 et l'accumulation de radicaux libres.

« En somme, il est maintenant établi que le gène Bmi1 est un régulateur direct du vieillissement cellulaire dans les neurones du cerveau et de la rétine des mammifères via son action sur les mécanismes de défense contre les radicaux libres », indique le Dr Bernier.

source : .informationhospitaliere

lundi 16 février 2009

Qu’est ce qu’ un hygroma ?

Il s’agit de l’apparition en arrière du coude, d’une tuméfaction ronde qui correspond au gonflement d’une bourse habituellement vide. Cette bourse séreuse est une cavité close qui facilite le glissement de la peau sur l’os lors de la flexion du coude. Cette poche peut s’enflammer, les parois fabriquent alors du liquide synovial et la tuméfaction apparaît : on parle d’hygroma ou de bursite.

Cette inflammation est souvent due à de petits traumatismes répétés, l’hygroma touche alors des sujets plutôt masculins dont l’âge moyen est de 35 ans. Un rhumatisme peut également être à l’origine (polyarthrite…), une pathologie à microcristaux comme la goutte ou une infection virale.
Enfin une cause toujours à éliminer est l’infection qui débute souvent à partir d’une petite lésion cutanée.

Quels sont les signes de l’hygroma ?

La tuméfaction apparaît relativement rapidement et sa taille est variable, elle peut mesurer jusqu’à 10 cm. Il s’agit d’une poche bien mobile, non adhérente, peu douloureuse sauf à la pression appuyée. Le coude est bien mobile et non douloureux.
Lorsque cette tuméfaction est rouge, chaude, douloureuse avec une lésion cutanée en regard et des ganglions, nous sommes en présence d’une bursite infectée.

Quels sont les examens nécessaires ?

Le seul examen utile est une radiographie, le diagnostic est essentiellement clinique. La radiographie permet parfois de voir une “épine olécranienne“, saillie osseuse en arrière de l’olécrane responsable d’une irritation chronique.
Lorsqu’il existe un doute sur une bursite infectieuse, une prise de sang est faite pour confirmer qu’il existe un syndrome inflammatoire. La ponction à la recherche d’un germe dans ce contexte peut-être utile avant de débuter un traitement antibiotique.


Epine olécranienne

Quelles sont les possibilités de traitement ?

  • Devant un hygroma les traitements sont nombreux mais peuvent être hiérarchisés de la façon suivante :
    arrêt des mouvements répétés ou des microtraumatismes
    poche de glace quelques minutes par jours en alternance avec des pansements alcoolisés légèrement compressifs
    prise d’anti-inflammatoires par voie orale
    immobilisation du coude en extension quelques jours
    intervention chirurgicale
    La chirurgie est rarement nécessaire, elle est réservée aux formes rebelles aux autres traitements. La bourse est excisée par voie postérieure et une attelle est mise en place quelques jours pour diminuer le risque de récidives.
    La ponction évacuatrice est souvent vouée à l’échec, l’hygroma se reforme aussitôt et les infiltrations de cortisone transforment parfois l’hygroma en bursite infectée.
  • Devant une bursite infectée, au stade débutant une traitement antibiotique peut-être débuté après prélèvements bactériologiques. Mais le recours à la chirurgie doit être rapide devant l’absence d’amélioration en quelques jours.

Quelles sont les complications possibles ?

  • Les complications génériques de la chirurgie :
    Infection, désunion cutanée, raideur post opératoire et algodystrophie n’ont rien d’original
  • Les complications spécifiques
    Elles sont liées essentiellement à deux risques :
    le risque infectieux, soit après la simple ponction soit même après la chirurgie et surtout si cette bursite a été « bricolée » avant l’acte chirurgical.
    Les complications cutanées car la peau est inflammatoire et le risque de nécrose locale n’est pas rare en particulier chez les patients fumeurs.

vendredi 13 février 2009

Comment prendre soin de la peau sensible

Votre « peau est sensible », mais qu'est-ce que ça signifie, au juste? Que pouvez-vous faire pour en prendre soin ?.

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L'apparence et la sensation de la peau sensible

Les personnes ayant la peau sensible ont une peau qui s'irrite facilement. Elle réagit souvent à une exposition à un élément déclencheur comme ce qui suit : un produit de soins de la peau qui contient des parfums ou des colorants, un déséquilibre de la barrière hydratante naturelle de la peau, des facteurs génétiques, des irritants ou des conditions climatiques. Pourtant, la peau sensible peut réagir sans raison apparente. Les symptômes d'une peau sensible sont notamment les brûlures, les démangeaisons, les picotements, les éruptions cutanées, les rougeurs, ainsi qu'une peau sèche, desquamée, irritée ou tendue.

Les causes

L
a peau sensible se manifeste souvent à cause de produits de beauté ou de soins de la peau qui contiennent des ingrédients allergènes ou irritants, comme les colorants et les parfums. Les produits hypoallergéniques sont spécialement formulés pour minimiser les ingrédients qui peuvent causer une réaction allergique. Les conditions climatiques changeantes, le stress et la pollution sont d'autres éléments de la peau sensible. Il faut donc se montrer prudent, surveiller les éléments déclencheurs et les éviter si possible.

Avez-vous la peau sensible? Répondez à ce test de 30 secondes pour le savoir

1. Avez-vous déjà développé une éruption cutanée après avoir utilisé un produit de beauté sur votre peau?

2. Les changements climatiques irritent-ils votre peau?

3. Le stress joue-t-il un rôle dans l'apparence et la sensation de votre peau?

4. Votre peau réagit-elle négativement aux produits qui contiennent des parfums, des colorants et d'autres irritants?

5. L'exfoliation cause-t-elle une irritation excessive de votre peau?

6. Votre peau est-elle tendue ou irritée?

7. Souffrez-vous de peau très sèche ou desquamée?

8. Votre peau brûle-t-elle facilement au soleil?

9. Votre peau vous démange-t-elle sans raison apparente?

10. Avez-vous déjà consulté un dermatologue?

Si vous avez répondu «oui» à quatre questions ou plus, vous avez peut-être la peau sensible. Parlez à votre dermatologue du choix des produits appropriés pour votre peau.

source : femmezoom.

vendredi 6 février 2009

Baleines et dauphins menacés par la pollution sonore

Allez, une petite entorse sur ce blog 'santé' pour aborder aussi le monde animal.


L’activité humaine impacte l’environnement. Ce sont désormais les baleines et les dauphins qui sont menacés par la pollution sonore croissante. Selon plusieurs associations de protection de la nature, c’est la hausse du trafic maritime, des études sismiques, et d’une nouvelle génération de sonar militaire qui nuiraient aux baleines et dauphins, animaux qui utilisent les sons, parfois sur de grandes distances, pour communiquer, trouver de la nourriture et s’accoupler.
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C’est la première conclusion du la conférence de Rome du Programme des Nations Unies pour l’environnement et les espèces migratoires.
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Les associations appellent désormais Etats et armateurs à utiliser des moteurs de bateaux silencieux.

A moins d’une réduction des émissions de gaz à effet de serre, les niveaux d’acidité des mers et des océans pourraient atteindre d’ici à 2050 un niveau tel que le bruit des navires et des canons sismiques voyagerait 70% plus loin qu’auparavant.
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source : viatolosa

lundi 2 février 2009

Qu’arrive-t-il lorsque nous dormons ?

Le manque de sommeil est un sujet courant de doléances, mais pour de nombreuses personnes, s’endormir involontairement durant le jour pose un problème très réel et dangereux.
Fait intéressant, une nouvelle étude de l’Institut neurologique de Montréal (INM) de l’Université McGill montre que les états de veille-sommeil sont régulés par deux types différents de cellules nerveuses (neurones) : des neurones producteurs de l’hormone de mélano-concentration (MCH) et des neurones producteurs d’orexine (Orx), qui occupent la même région du cerveau, mais qui remplissent des fonctions opposées.

L’étude de l’INM est la première à découvrir que les neurones producteurs de la MCH sont activés durant le sommeil et pourraient donc être importants dans la régulation de l’état de sommeil. L’étude, publiée dans le numéro de cette semaine de la revue Proceedings of the National Academy of Sciences (PNAS), permet de mieux comprendre le cycle de veille-sommeil et l’origine de troubles du sommeil comme la narcolepsie et peut-être d’autres maladies comme la dépression et la maladie de Parkinson.

Le sommeil est régulé par des processus dans le cerveau en réaction à la durée de notre état de veille ainsi qu’au cycle lumière-obscurité que le rythme circadien contrôle. De concert avec la Dre Oum Hassani et Maan Gee Lee, Ph. D., la Pre Barbara Jones de l’INM étudiait une structure du cerveau appelée l’hypothalamus latéral (HL) dont on connaît l’importance dans le maintien de l’état de veille. Les neurones producteurs de la MCH, codistribués avec les neurones producteurs d’Orx, constituent moins de 10 % de l’HL. Des études antérieures ont montré que les neurones producteurs d’Orx sont essentiels pour maintenir l’état de veille.

Ces neurones sont actifs dans l’état de veille et se désactivent durant le sommeil. En leur absence, les animaux et les humains souffrent de narcolepsie et de cataplexie, une perte soudaine de tonus musculaire. Pourtant, le rôle des neurones producteurs de la MCH était jusqu’ici imprécis. Selon les données d’études antérieures sur des animaux knock-out, les neurones producteurs de la MCH pourraient jouer un rôle différent des neurones producteurs d’Orx dans la régulation des états d’activité et de veille-sommeil. Voilà pourquoi l’équipe de l’INM a mené des expériences pour étudier la fonction des neurones producteurs de la MCH durant les états de veille-sommeil.

« Singulièrement, nous avons découvert que les neurones producteurs de la MCH sont en fait silencieux durant l’état de veille, ce qui est surprenant en particulier dans cette région du cerveau qui favorise l’éveil. Les neurones s’activent durant le sommeil et davantage pendant le sommeil paradoxal », a expliqué la Pre Barbara Jones, neuroscientifique à l’INM et chercheuse principale de l’étude. « Nos travaux montrent nettement que les neurones producteurs de la MCH déchargent de manière réciproque aux neurones producteurs d’Orx pendant le cycle veille-sommeil. » La Pre Jones et
ses collègues ont employé leur expertise pour appliquer et développer une technique difficile qui leur permettait d’enregistrer sélectivement, d’étiqueter et ainsi d’identifier une cellule nerveuse contenant un produit chimique particulier. Ils ont ainsi pu isoler les fonctions des cellules productrices de la MCH et d’Orx, même si elles comptent pour moins de 10 % des cellules nerveuses de l’HL.

Les profils et rôles réciproques des neurones producteurs d’Orx et de la MCH pourraient être importants dans la manifestation de troubles du sommeil. Il est possible que la narcolepsie, qui survient lors de la perte de neurones producteurs d’Orx, soit engendrée en partie par les neurones producteurs de la MCH qui restent intacts chez les patients narcoleptiques. Un nombre grandissant de recherches montre qu’un sommeil régulier et normal est nécessaire à la santé globale, à la régulation des niveaux d’hormone, à la pression sanguine, au métabolisme, à la vivacité d’esprit, à l’humeur, et à la consolidation de la mémoire.

Cette étude offre des avenues et des cibles thérapeutiques potentielles pour le traitement de divers troubles du sommeil, notamment la mise au point de médicaments qui agiront sur les récepteurs de l’Orx et de la MCH, afin de stimuler ou de bloquer ces récepteurs en conséquence.

source : .informationhospitaliere

dimanche 1 février 2009

Quelle est la cause des hémorroïdes ?


Qu'est-ce que les hémorroïdes ?

Les hémorroïdes sont des dilatations des veines de l'anus ou du rectum. L'endroit où elles se situent détermine le type d'hémorroïdes dont vous souffrez. Les hémorroïdes internes sont situées dans le rectum. Elles ne sont pas douloureuses parce que vous ne pouvez pas sentir la douleur dans le rectum. Vous pouvez toutefois avoir des saignements ou l'impression que le rectum est plein comme si vous aviez besoin de faire une selle.

Il arrive parfois qu'une hémorroïde interne puisse se dilater au point de sortir par l'anus. C'est ce qu'on appelle un prolapsus hémorroïdaire ou une hémorroïde prolabée. Si cela se produit, vous pouvez sentir un pincement ou palper une masse non douloureuse lorsque vous vous essuyez après une selle. Cette hémorroïde remontera d'elle-même dans le rectum, sinon repoussez-la doucement à l'intérieur.

Les hémorroïdes prolabées peuvent parfois devenir douloureuses ou provoquer une démangeaison s'il se forme un caillot de sang. Il se peut alors que vous palpiez une masse douloureuse au pourtour de l'anus. Les hémorroïdes peuvent se fissurer et saigner; vous verrez alors du sang rouge clair sur le papier lorsque vous vous essuyez ou même dans la toilette après votre selle.

Les veines situées sous la peau qui entoure l'anus peuvent également se dilater; ce sont les hémorroïdes externes. Les efforts pour aller à la selle et le frottement peuvent les fissurer et les faire saigner. Les hémorroïdes externes peuvent causer des démangeaisons et de la douleur, surtout s'il se forme un caillot de sang.

Quelle est la cause des hémorroïdes ?

Les efforts déployés pour faire une selle sont l'une des causes principales des hémorroïdes. Cette situation se présente lorsque vous êtes constipé ou que vous faites une diarrhée. La même chose peut se produire si vous demeurez assis trop longtemps sur le siège de toilette. Cette position relâche les muscles de l'anus. Les veines de l'anus se remplissent alors de sang, ce qui augmente la pression dans les veines.

La plupart des gens ont des hémorroïdes à un moment ou l'autre. Certains éléments peuvent vous rendre plus vulnérable. Les individus dont les parents souffraient d'hémorroïdes sont plus susceptibles d'en avoir. Les femmes enceintes souffrent souvent d'hémorroïdes à cause du poids lié à la grossesse et des efforts de l'accouchement. L'obésité, le fait de demeurer debout trop longtemps ou de soulever des objets lourds peuvent aggraver les hémorroïdes.

Devrais-je consulter mon médecin ?

Consultez votre médecin si vous voyez du sang. Il s'assurera qu'il s'agit bien d'hémorroïdes et non pas d'une colite, d'un cancer ou d'une autre maladie. L'examen clinique permet à votre médecin de poser un diagnostic d'hémorroïdes. Parfois, il vous proposera une anuscopie ou un autre test. L'anuscopie est un examen qui permet à votre médecin de voir l'intérieur de l'anus à l'aide d'un tube lumineux introduit dans l'anus.

Que puis-je faire pour mes hémorroïdes ?

Généralement, les hémorroïdes sont un problème passager. La constipation est l'une des principales causes des hémorroïdes.

Prévention de la constipation

· Augmentez la quantité de fibres dans votre alimentation. Les fibres ramollissent les selles. Les fruits frais, les légumes feuillus, les céréales et les pains de grains entiers sont d'excellentes sources de fibres.

· Évitez les aliments faibles en fibres, p. ex. crème glacée, fromages, pain blanc et viandes.

· Buvez beaucoup de liquides (excepté l'alcool). Idéalement, buvez huit verres d'eau par jour.

· Faites de l'exercice régulièrement.

· Il peut s'avérer utile de prendre des laxatifs qui augmentent le volume des selles, p. ex. le son, le psyllium (par exemple Metamucil, Fibrepur, Novo-Mucilax, Prodiem (nature)) et autres (Fibyrax).

· L'usage des laxatifs doit être occasionnel sauf s'ils augmentent le volume des selles.

· Si vous éprouvez le besoin de faire une selle, n'attendez pas trop longtemps. Plus vous attendez, plus votre selle devient dure et sèche.

Dans l'intervalle, les conseils listés à la page suivante pourront vous soulager. Même si les magasins offrent de nombreux médicaments contre les hémorroïdes, certains n'ont pas démontré leur efficacité et d'autres peuvent même être nuisibles si vous en abusez. Consultez votre médecin de famille pour savoir lesquels vous seront utiles.

Pour soulager la douleur

· Prenez des bains de siège à l'eau tiède trois ou quatre fois par jour.

· Nettoyez l'anus après chaque selle en épongeant doucement avec un papier de toilette humide ou une débarbouillette jetable (par exemple Tucks). Se rincer sous la douche peut également aider. Épongez mais ne frottez pas l'anus pour le nettoyer.

· L'application de sacs de glace diminuera l'enflure.

· L'acétaminophène (par exemple Panadol, Tylenol), l'ibuprofène (par exemple Advil, Medipren, Motrin) et l'aspirine sont efficaces pour soulager la douleur.

· Appliquez une crème qui contient de l'hamamélis ou un onguent anesthésique. On peut utiliser des crèmes qui contiennent de l'hydrocortisone contre la démangeaison ou la douleur.

· Si la douleur est trop forte, allongez-vous et restez au lit une journée complète.

· Évitez de lever des objets lourds et les efforts intenses.

Aurai-je besoin de chirurgie?

La plupart des hémorroïdes guérissent d'elles-mêmes en moins d'une semaine ou deux. Elles auront tendance à réapparaître si vous ne faites pas ce qu'il faut pour les prévenir. Lorsque les problèmes persistent, consultez votre médecin pour connaître les solutions possibles.

On peut détruire les hémorroïdes internes par sclérothérapie (injection d'un produit chimique), par coagulation à l'infra-rouge ou par électrocoagulation (qui les brûle). La ligature élastique est également utilisée pour traiter les hémorroïdes internes. Elle consiste à installer un petit élastique à la base de l'hémorroïde, ce qui coupe la circulation sanguine dans cette zone et détruit les hémorroïdes. Lorsque les hémorroïdes internes sont très grosses ou prolabées, il peut s'avérer nécessaire de procéder à une hémorroïdectomie (intervention chirurgicale qui consiste à enlever les hémorroïdes).

On peut traiter les hémorroïdes externes douloureuses qui contiennent des caillots de sang en enlevant ces caillots par une petite intervention qui réussit bien lorsqu'on la pratique dans les 24 heures suivant la formation du caillot et le début de la douleur.

.source : .cfpc.ca

jeudi 22 janvier 2009

L'activité physique favoriserait la production et la maturation de cellules souches neurales

Une nouvelle étude dont les résultats viennent d'être annoncés par des chercheurs de l'Université nationale Cheng Kung (NCKU) confirme que la pratique d'une activité physique permet d'inverser la baisse, liée à l'âge, de la production de cellules souches neurales dans l'hippocampe du cerveau de souris. Selon les chercheurs, la pratique d'une activité physique aide à la production d'une substance chimique dans le cerveau favorisant la production et la maturation de nouvelles cellules souches.

Les cellules souches neuronales et progénitrices sont capables de se différencier en une multitude de neurones pouvant avoir différentes fonctions ; ce processus est appelé neurogenèse. Lorsque un faible nombre de cellules souches progénitrices sont produites dans l'hippocampe, cela entraîne une altération des capacités d'apprentissage et de mémoire. Pour mieux comprendre l'origine de ce phénomène, les chercheurs taiwanais ont travaillé sur deux hypothèses pour expliquer la dégénérescence : l'augmentation de l'hormone corticostérone avec l'âge et la baisse du facteur neurotrophique dérivé du cerveau (BDNF), une protéine.

Les chercheurs ont entraîné divers groupes de rongeurs âgés de 3, 7, 9, 13 et 24 mois à courir dans une roue jusqu'à une heure par jour. Ils ont ensuite mesuré quotidiennement la neurogenèse, l'âge, la durée de l'activité physique, le niveau de corticostérone, du BDNF et de ces récepteurs TrkB associés. Comme attendu, le phénomène de neurogenèse diminue avec l'âge du rongeur : le nombre de cellules progénitrices produites est divisé par 20 entre une jeune souris et une souris âgée de 13 mois. Par contre, à cet âge, la production de cellules souches neurales chez une souris pratiquant une activité physique augmente de 200% par rapport à un rongeur du même âge ne pratiquant aucun exercice. L'activité sportive permet également d'augmenter de 170% la durée de vie de nouvelles cellules neurales.

D'après les mesures, le niveau de corticostérone est le même alors que celui de BDNF est plus important chez une souris "sportive" par rapport à une souris ne pratiquant aucune activité. Ces résultats suggèrent qu'une activité physique régulière promeut la production de BDNF qui en échange améliore la neurogenèse.

Ces résultats ont été publiés dans la revue en ligne "Journal of Applied Physiology".

source : BE Taiwan numéro 21 (16/01/2009) -
Institut Français de Taipei (Taiwan) / ADIT -
http://www.bulletins-electroniques.com/actualites/57331.htm

Découverte d'un gène fondamental au vieillissement du cerveau

Une equipe canado-americaine de l'Universite de Montreal, de l'Hopital Maisonneuve-Rosemont et du Lawrence Berkeley National Laboratory publie dans the Journal of Neuroscience : Pourra-t-on un jour freiner le vieillissement du cerveau et ainsi prévenir des maladies comme l'Alzheimer et le Parkinson ? Oui, à la condition d'établir la programmation génétique lié à la dégénérescence des neurones. Selon une étude publiée dans The Journal of Neuroscience, une équipe de chercheurs de l'Université de Montréal, de l'Hôpital Maisonneuve-Rosemont et du Lawrence Berkeley National Laboratory a effectué un pas de géant dans cette direction en identifiant le gène qui contrôle le vieillissement normal et pathologique des neurones du système nerveux central.

Le premier facteur de risque des maladies comme la dégénérescence maculaire, le Parkinson et l'Alzheimer est l'âge. Bien que plusieurs chercheurs essaient de mieux comprendre la génétique et la pathophysiologie de ces maladies, peu d'études se sont attaquées aux mécanismes moléculaires de base contrôlant le vieillissement neuronal.

Le Dr Gilbert Bernier, de l'Université de Montréal et de l'Hôpital Maisonneuve-Rosemont, a dirigé l'équipe qui a identifié une mutation chez la souris qui récapitule de façon hyper accélérée le vieillissement du système nerveux central et de l'œil. Les résultats démontrent que le gène Bmi1 est requis dans les neurones de la rétine et du cortex cérébral pour prévenir l'activation de la voie p53 et l'accumulation de radicaux libres.

« En somme, il est maintenant établi que le gène Bmi1 est un régulateur direct du vieillissement cellulaire dans les neurones du cerveau et de la rétine des mammifères via son action sur les mécanismes de défense contre les radicaux libres », indique le Dr Bernier.

source : L'article intitulé « The Polycomb Group Gene Bmi1 Regulates Antioxidant Defenses in Neurons by Repressing p53 Pro-Oxidant Activity », publié dans The Journal of Neuroscience, est le fruit du travail du Dr Gilbert Bernier en collaboration avec Wassim Chatoo, Mohammed Abdouh, Jocelyn David, Marie-Pier Champagne, José Ferreira de l'Université de Montréal, de l'Hôpital Maisonneuve-Rosemont en collaboration avec Francis Rodier du Lawrence Berkeley National Laboratory de la Université de Californie.

lundi 5 janvier 2009

5 conseils pour mieux manger

Pour notre ligne et/ou pour notre santé, nous sommes nombreux à souhaiter améliorer notre façon de nous nourrir. Voici 5 conseils que nous pouvons tous mettre en pratique très facilement.

1) Passez au pain complet ou au pain aux céréales

Si vous avez du mal à abandonner votre baguette de pain blanc, commencez par choisir une fois sur deux une baguette aux céréales. Quand vous y prendrez goût, variez les pains. Pour les sandwichs aussi, préférez les pains complets ou aux céréales.
Idéalement, au petit-déjeuner, mangez des tartines de confiture…

2) Pour cuisiner, abandonnez le beurre et la margarine au profit de l'huile d'olive

Sinon, pour le beurre et la margarine, sachez que plus elles sont dures à température ambiante, moins elles sont bonnes pour la santé. Autrement dire, mieux vaut une margarine molle en barquette (ou beurre), qu'une plaquette dure.
Si nécessaire pour votre ligne, utilisez une margarine ou un beurre allégé en matières grasses sur vos tartines ou pour assaisonner les pâtes, le riz ou les pommes de terre, à la condition de ne pas en profiter pour en mettre plus sous prétexte qu'elles sont moins caloriques !

3) Utilisez les légumes et les fruits surgelés et en conserve

Manger 5 fruits et légumes par jour n'est pas facile, alors profitez des modes de conservation type surgélation et conserve. Ils préservent très bien les qualités nutritionnelles des aliments, voire mieux, sachant que dans le bac à légumes, les aliments frais perdent vite leurs vitamines…
Faciles et rapides à préparer, les légumes surgelés et en conserve permettent aussi de varier plus souvent, quelle que soit la saison.

4) Attention aux produits laitiers…

Certains fromages apportent beaucoup de matières grasses. Ils sont donc à limiter, voire à éviter avec certains menus. Si vous mangez une viande assez grasse par exemple, ne terminez pas votre repas avec un morceau de fromage. De la même façon, une pizza, une quiche, un gratin, des pâtes aux fromages, etc., contiennent déjà du fromage, donc inutile d'en rajouter une portion en fin de repas.
Les desserts laitiers ne sont pas tous équivalents : une crème dessert par exemple n'équivaut pas à un yaourt. La première est plus calorique. Le fromage blanc aussi par rapport au yaourt.

5) Faites des efforts pour varier vos menus

L'alimentation doit être équilibrée et donc variée. Aucun aliment n'est mauvais, ce sont les excès qui sont néfastes. Parallèlement, chaque aliment est unique et apporte des nutriments différents et en proportion différente.
Une bonne façon de s'imposer une large variété d'aliments est de réduire les proportions afin de pouvoir les multiplier. Le repas français traditionnel a cet avantage : entrée + plat (viande, poisson ou œuf + légumes) + fromage + salade + dessert. Mais pour arriver à cette variété au quotidien sans prendre de poids, il est nécessaire de faire des petites portions…

source : e-sante

samedi 3 janvier 2009

Les bactéries de notre bouche pourraient modifier les arômes

Les composés sulfurés volatils ont un seuil de détection très faible et leur présence (au µg/kg) dans les fruits et légumes influence leur odeur. Des recherches ont montré que des composés inodores tels que la S-(1-propyl)-l-cysteine dans les oignons sont transformés en composés thiols par la microflore de la bouche. Pour simplifier, la bouche jouerait le rôle d'un bioréacteur qui ajouterait une nouvelle dimension à la perception des odeurs, et la salive ferait varier l'intensité des arômes en emprisonnant les composés thiols libres.

Cette étude montre le rôle important que peuvent jouer la salive, les enzymes, les protéines et les bactéries de notre bouche sur la perception du goût et des saveurs. Les chercheurs à l'origine de cette étude ont pu démontré que la mauvaise haleine pourrait provenir de la dégradation de la méthionine et de la cystéine provenant de protéines alimentaires coincées entre les dents. En particulier, les souches du genre Fusobacterium nucleatum seraient responsables de la production de sulfure d'hydrogène et de mercaptans.

Les scientifiques espèrent trouver le moyen pour stopper l'activité de cette bactérie et l'empêcher de produire ces mauvaises odeurs. Au contraire, dans certains cas, ces mauvaises odeurs peuvent être recherchées et l'objectif serait de jouer sur la production de certaines molécules pour ajouter un plus lors de la consommation d'un aliment.

Source : C. Starkenmann, B. Le Calvé, Y. Niclass, I. Cayeux, S. Beccucci, M. Troccaz. Olfactory Perception of Cysteine-S-Conjugates from Fruits and Vegetables. Journal of Agricultural and Food Chemistry. Volume 56, Issue 20, Pages 9575-9580.

vendredi 2 janvier 2009

11 conseils pour un bon sommeil

La qualité du sommeil est importante ! Quelques conseils, très simples, permettent, de mettre tous les atouts de son côté pour profiter d'une très bonne nuit !

1. Gardez le même rythme de sommeil d’un jour à l’autre. La routine est importante. Respectez aussi les rituels du sommeil.

2. Dormez dans des conditions optimales : une chambre bien aérée avec une température de 18-19°C, un lit et des vêtements de nuit confortables.

3. Passez aux toilettes avant de vous coucher.

4. Evitez les bruits et le tapage nocturne gênants, ainsi que la lumière vive la nuit. Une veilleuse peut être utile.

5. Ne vous mettez au lit que pour dormir, ne vous couchez pas trop tôt.

6. Evitez les longues siestes autant que possible. Une sieste qui se prolonge empêche de s’endormir le soir.

7. Evitez les repas copieux avant le coucher, mais aussi la faim.

8. Ne prenez pas d’excitants dans les heures qui précèdent le coucher (café, thé...).

10.Assurez une exposition suffisante à la lumière du jour: faites chaque jour un petit tour, effectuez suffisamment d’exercice physique au cours de la journée.

11. Evitez les somnifères au maximum.

La prostate, à quoi ça sert ?


Quels sont exactement le rôle et l’importance de la prostate ?
Quels sont les conséquences de maladies de la prostate ?
Notamment sur la vie sexuelle?

La prostate est simplement une glande (spécifiquement masculine), située sous la vessie, qui produit certains des liquides séminaux qui constituent le sperme. C’est d’ailleurs "grâce" à la prostate que le sperme prend sa couleur blanchâtre.Cette glande est traversée par l’urètre, ce canal qui transporte le sperme et l’urine.

On voit ainsi que toute maladie affectant la prostate peut avoir des conséquences sur les transferts de sperme et d’urine.Quand un homme prend de l’âge, sa prostate peut, elle, s’hypertrophier c’est-à-dire grossir. On parle alors d’adénome de la prostate ou d’hypertrophie bénigne de la prostate.

Elle provoque de plus fréquentes mictions c’est-à-dire qu’il faut uriner plus souvent. C’est sans doute gênant que de devoir se lever plus fréquemment pour aller uriner et, notamment, d’avoir ainsi ses nuits entrecoupées. Mais ce n’est pas dangereux en soi.Par contre, la prostate peut être envahie par des tumeurs malignes.

En clair, le cancer de la prostate est une maladie grave. Ce cancer peut cependant se soigner aisément, pour autant qu’il soit détecté rapidement. On parle d’un taux de guérison de 95% en cas de détection précoce.
C’est cet examen qui, sans doute, gêne beaucoup d’hommes. En effet, la détection d’une excroissance maligne se fait grâce à un "toucher rectal" c’est-à-dire que le médecin demande au patient de se pencher et lui introduit les doigts (gantés) dans le rectum pour palper la prostate et constater la grosseur suspecte, le durcissement de la glande, ses contours irréguliers.Traitements et sexualité

Les traitements des problèmes de prostate peuvent avoir une incidence sur la sexualité. Certains médicaments peuvent diminuer le désir sexuel.La résection transurétrale, une opération courante pour faire face à l’hypertrophie prostatique, peut provoquer l’impuissance (dans 5% des cas) et, plus couramment, l’éjaculation rétrograde (dans 80% des cas).

Le sperme reflue vers la vessie au lieu de se diriger vers le pénis. Ce mécanisme n’empêche pas l’orgasme mais il est évident que, sans éjaculation, l’homme ne peut plus concevoir naturellement. Cette absence d’éjaculation nuit aussi au plaisir chez certains.Les troubles de l’érection causés par des affections ou opérations prostatiques peuvent aujourd’hui être rencontrés par l’utilisation de médicaments de type Viagra.


source : vivat