jeudi 22 janvier 2009

L'activité physique favoriserait la production et la maturation de cellules souches neurales

Une nouvelle étude dont les résultats viennent d'être annoncés par des chercheurs de l'Université nationale Cheng Kung (NCKU) confirme que la pratique d'une activité physique permet d'inverser la baisse, liée à l'âge, de la production de cellules souches neurales dans l'hippocampe du cerveau de souris. Selon les chercheurs, la pratique d'une activité physique aide à la production d'une substance chimique dans le cerveau favorisant la production et la maturation de nouvelles cellules souches.

Les cellules souches neuronales et progénitrices sont capables de se différencier en une multitude de neurones pouvant avoir différentes fonctions ; ce processus est appelé neurogenèse. Lorsque un faible nombre de cellules souches progénitrices sont produites dans l'hippocampe, cela entraîne une altération des capacités d'apprentissage et de mémoire. Pour mieux comprendre l'origine de ce phénomène, les chercheurs taiwanais ont travaillé sur deux hypothèses pour expliquer la dégénérescence : l'augmentation de l'hormone corticostérone avec l'âge et la baisse du facteur neurotrophique dérivé du cerveau (BDNF), une protéine.

Les chercheurs ont entraîné divers groupes de rongeurs âgés de 3, 7, 9, 13 et 24 mois à courir dans une roue jusqu'à une heure par jour. Ils ont ensuite mesuré quotidiennement la neurogenèse, l'âge, la durée de l'activité physique, le niveau de corticostérone, du BDNF et de ces récepteurs TrkB associés. Comme attendu, le phénomène de neurogenèse diminue avec l'âge du rongeur : le nombre de cellules progénitrices produites est divisé par 20 entre une jeune souris et une souris âgée de 13 mois. Par contre, à cet âge, la production de cellules souches neurales chez une souris pratiquant une activité physique augmente de 200% par rapport à un rongeur du même âge ne pratiquant aucun exercice. L'activité sportive permet également d'augmenter de 170% la durée de vie de nouvelles cellules neurales.

D'après les mesures, le niveau de corticostérone est le même alors que celui de BDNF est plus important chez une souris "sportive" par rapport à une souris ne pratiquant aucune activité. Ces résultats suggèrent qu'une activité physique régulière promeut la production de BDNF qui en échange améliore la neurogenèse.

Ces résultats ont été publiés dans la revue en ligne "Journal of Applied Physiology".

source : BE Taiwan numéro 21 (16/01/2009) -
Institut Français de Taipei (Taiwan) / ADIT -
http://www.bulletins-electroniques.com/actualites/57331.htm

Découverte d'un gène fondamental au vieillissement du cerveau

Une equipe canado-americaine de l'Universite de Montreal, de l'Hopital Maisonneuve-Rosemont et du Lawrence Berkeley National Laboratory publie dans the Journal of Neuroscience : Pourra-t-on un jour freiner le vieillissement du cerveau et ainsi prévenir des maladies comme l'Alzheimer et le Parkinson ? Oui, à la condition d'établir la programmation génétique lié à la dégénérescence des neurones. Selon une étude publiée dans The Journal of Neuroscience, une équipe de chercheurs de l'Université de Montréal, de l'Hôpital Maisonneuve-Rosemont et du Lawrence Berkeley National Laboratory a effectué un pas de géant dans cette direction en identifiant le gène qui contrôle le vieillissement normal et pathologique des neurones du système nerveux central.

Le premier facteur de risque des maladies comme la dégénérescence maculaire, le Parkinson et l'Alzheimer est l'âge. Bien que plusieurs chercheurs essaient de mieux comprendre la génétique et la pathophysiologie de ces maladies, peu d'études se sont attaquées aux mécanismes moléculaires de base contrôlant le vieillissement neuronal.

Le Dr Gilbert Bernier, de l'Université de Montréal et de l'Hôpital Maisonneuve-Rosemont, a dirigé l'équipe qui a identifié une mutation chez la souris qui récapitule de façon hyper accélérée le vieillissement du système nerveux central et de l'œil. Les résultats démontrent que le gène Bmi1 est requis dans les neurones de la rétine et du cortex cérébral pour prévenir l'activation de la voie p53 et l'accumulation de radicaux libres.

« En somme, il est maintenant établi que le gène Bmi1 est un régulateur direct du vieillissement cellulaire dans les neurones du cerveau et de la rétine des mammifères via son action sur les mécanismes de défense contre les radicaux libres », indique le Dr Bernier.

source : L'article intitulé « The Polycomb Group Gene Bmi1 Regulates Antioxidant Defenses in Neurons by Repressing p53 Pro-Oxidant Activity », publié dans The Journal of Neuroscience, est le fruit du travail du Dr Gilbert Bernier en collaboration avec Wassim Chatoo, Mohammed Abdouh, Jocelyn David, Marie-Pier Champagne, José Ferreira de l'Université de Montréal, de l'Hôpital Maisonneuve-Rosemont en collaboration avec Francis Rodier du Lawrence Berkeley National Laboratory de la Université de Californie.

lundi 5 janvier 2009

5 conseils pour mieux manger

Pour notre ligne et/ou pour notre santé, nous sommes nombreux à souhaiter améliorer notre façon de nous nourrir. Voici 5 conseils que nous pouvons tous mettre en pratique très facilement.

1) Passez au pain complet ou au pain aux céréales

Si vous avez du mal à abandonner votre baguette de pain blanc, commencez par choisir une fois sur deux une baguette aux céréales. Quand vous y prendrez goût, variez les pains. Pour les sandwichs aussi, préférez les pains complets ou aux céréales.
Idéalement, au petit-déjeuner, mangez des tartines de confiture…

2) Pour cuisiner, abandonnez le beurre et la margarine au profit de l'huile d'olive

Sinon, pour le beurre et la margarine, sachez que plus elles sont dures à température ambiante, moins elles sont bonnes pour la santé. Autrement dire, mieux vaut une margarine molle en barquette (ou beurre), qu'une plaquette dure.
Si nécessaire pour votre ligne, utilisez une margarine ou un beurre allégé en matières grasses sur vos tartines ou pour assaisonner les pâtes, le riz ou les pommes de terre, à la condition de ne pas en profiter pour en mettre plus sous prétexte qu'elles sont moins caloriques !

3) Utilisez les légumes et les fruits surgelés et en conserve

Manger 5 fruits et légumes par jour n'est pas facile, alors profitez des modes de conservation type surgélation et conserve. Ils préservent très bien les qualités nutritionnelles des aliments, voire mieux, sachant que dans le bac à légumes, les aliments frais perdent vite leurs vitamines…
Faciles et rapides à préparer, les légumes surgelés et en conserve permettent aussi de varier plus souvent, quelle que soit la saison.

4) Attention aux produits laitiers…

Certains fromages apportent beaucoup de matières grasses. Ils sont donc à limiter, voire à éviter avec certains menus. Si vous mangez une viande assez grasse par exemple, ne terminez pas votre repas avec un morceau de fromage. De la même façon, une pizza, une quiche, un gratin, des pâtes aux fromages, etc., contiennent déjà du fromage, donc inutile d'en rajouter une portion en fin de repas.
Les desserts laitiers ne sont pas tous équivalents : une crème dessert par exemple n'équivaut pas à un yaourt. La première est plus calorique. Le fromage blanc aussi par rapport au yaourt.

5) Faites des efforts pour varier vos menus

L'alimentation doit être équilibrée et donc variée. Aucun aliment n'est mauvais, ce sont les excès qui sont néfastes. Parallèlement, chaque aliment est unique et apporte des nutriments différents et en proportion différente.
Une bonne façon de s'imposer une large variété d'aliments est de réduire les proportions afin de pouvoir les multiplier. Le repas français traditionnel a cet avantage : entrée + plat (viande, poisson ou œuf + légumes) + fromage + salade + dessert. Mais pour arriver à cette variété au quotidien sans prendre de poids, il est nécessaire de faire des petites portions…

source : e-sante

samedi 3 janvier 2009

Les bactéries de notre bouche pourraient modifier les arômes

Les composés sulfurés volatils ont un seuil de détection très faible et leur présence (au µg/kg) dans les fruits et légumes influence leur odeur. Des recherches ont montré que des composés inodores tels que la S-(1-propyl)-l-cysteine dans les oignons sont transformés en composés thiols par la microflore de la bouche. Pour simplifier, la bouche jouerait le rôle d'un bioréacteur qui ajouterait une nouvelle dimension à la perception des odeurs, et la salive ferait varier l'intensité des arômes en emprisonnant les composés thiols libres.

Cette étude montre le rôle important que peuvent jouer la salive, les enzymes, les protéines et les bactéries de notre bouche sur la perception du goût et des saveurs. Les chercheurs à l'origine de cette étude ont pu démontré que la mauvaise haleine pourrait provenir de la dégradation de la méthionine et de la cystéine provenant de protéines alimentaires coincées entre les dents. En particulier, les souches du genre Fusobacterium nucleatum seraient responsables de la production de sulfure d'hydrogène et de mercaptans.

Les scientifiques espèrent trouver le moyen pour stopper l'activité de cette bactérie et l'empêcher de produire ces mauvaises odeurs. Au contraire, dans certains cas, ces mauvaises odeurs peuvent être recherchées et l'objectif serait de jouer sur la production de certaines molécules pour ajouter un plus lors de la consommation d'un aliment.

Source : C. Starkenmann, B. Le Calvé, Y. Niclass, I. Cayeux, S. Beccucci, M. Troccaz. Olfactory Perception of Cysteine-S-Conjugates from Fruits and Vegetables. Journal of Agricultural and Food Chemistry. Volume 56, Issue 20, Pages 9575-9580.

vendredi 2 janvier 2009

11 conseils pour un bon sommeil

La qualité du sommeil est importante ! Quelques conseils, très simples, permettent, de mettre tous les atouts de son côté pour profiter d'une très bonne nuit !

1. Gardez le même rythme de sommeil d’un jour à l’autre. La routine est importante. Respectez aussi les rituels du sommeil.

2. Dormez dans des conditions optimales : une chambre bien aérée avec une température de 18-19°C, un lit et des vêtements de nuit confortables.

3. Passez aux toilettes avant de vous coucher.

4. Evitez les bruits et le tapage nocturne gênants, ainsi que la lumière vive la nuit. Une veilleuse peut être utile.

5. Ne vous mettez au lit que pour dormir, ne vous couchez pas trop tôt.

6. Evitez les longues siestes autant que possible. Une sieste qui se prolonge empêche de s’endormir le soir.

7. Evitez les repas copieux avant le coucher, mais aussi la faim.

8. Ne prenez pas d’excitants dans les heures qui précèdent le coucher (café, thé...).

10.Assurez une exposition suffisante à la lumière du jour: faites chaque jour un petit tour, effectuez suffisamment d’exercice physique au cours de la journée.

11. Evitez les somnifères au maximum.

La prostate, à quoi ça sert ?


Quels sont exactement le rôle et l’importance de la prostate ?
Quels sont les conséquences de maladies de la prostate ?
Notamment sur la vie sexuelle?

La prostate est simplement une glande (spécifiquement masculine), située sous la vessie, qui produit certains des liquides séminaux qui constituent le sperme. C’est d’ailleurs "grâce" à la prostate que le sperme prend sa couleur blanchâtre.Cette glande est traversée par l’urètre, ce canal qui transporte le sperme et l’urine.

On voit ainsi que toute maladie affectant la prostate peut avoir des conséquences sur les transferts de sperme et d’urine.Quand un homme prend de l’âge, sa prostate peut, elle, s’hypertrophier c’est-à-dire grossir. On parle alors d’adénome de la prostate ou d’hypertrophie bénigne de la prostate.

Elle provoque de plus fréquentes mictions c’est-à-dire qu’il faut uriner plus souvent. C’est sans doute gênant que de devoir se lever plus fréquemment pour aller uriner et, notamment, d’avoir ainsi ses nuits entrecoupées. Mais ce n’est pas dangereux en soi.Par contre, la prostate peut être envahie par des tumeurs malignes.

En clair, le cancer de la prostate est une maladie grave. Ce cancer peut cependant se soigner aisément, pour autant qu’il soit détecté rapidement. On parle d’un taux de guérison de 95% en cas de détection précoce.
C’est cet examen qui, sans doute, gêne beaucoup d’hommes. En effet, la détection d’une excroissance maligne se fait grâce à un "toucher rectal" c’est-à-dire que le médecin demande au patient de se pencher et lui introduit les doigts (gantés) dans le rectum pour palper la prostate et constater la grosseur suspecte, le durcissement de la glande, ses contours irréguliers.Traitements et sexualité

Les traitements des problèmes de prostate peuvent avoir une incidence sur la sexualité. Certains médicaments peuvent diminuer le désir sexuel.La résection transurétrale, une opération courante pour faire face à l’hypertrophie prostatique, peut provoquer l’impuissance (dans 5% des cas) et, plus couramment, l’éjaculation rétrograde (dans 80% des cas).

Le sperme reflue vers la vessie au lieu de se diriger vers le pénis. Ce mécanisme n’empêche pas l’orgasme mais il est évident que, sans éjaculation, l’homme ne peut plus concevoir naturellement. Cette absence d’éjaculation nuit aussi au plaisir chez certains.Les troubles de l’érection causés par des affections ou opérations prostatiques peuvent aujourd’hui être rencontrés par l’utilisation de médicaments de type Viagra.


source : vivat